L’histoire de Juliette, 41 ans, atteinte de fibromes utérins

Ce sont ses envies fréquentes d’uriner, ses cycles menstruels déréglés et l’aspect inhabituel et changeant de son ventre qui ont poussé Juliette* à alerter son médecin en juin 2019.
Après un premier examen corporel composé d’un examen pelvien et de la poitrine, le diagnostic de fibromes utérins était définitivement posé après avoir effectué une échographie pelvienne.

Le diagnostic des fibromes utérins

L’échographie pelvienne, après avoir confirmé le diagnostic de fibromes utérins et identifié les éventuels signes de complications, permet de préciser le nombre et la localisation des fibromes.
C’est ainsi que Juliette a découvert qu’elle a développé trois différentes sortes de fibromes : des fibromes sous séreux, des fibromes interstitiels ou intra muraux ainsi que des fibromes sous-muqueux ou intra-cavitaires. Les fibromes, myomes ou léiomyomes sont des tumeurs bénignes (donc différentes d'un cancer) touchant fréquemment les femmes en âge de procréer : 20% à 50% des femmes au-delà de 35 ans.
Les fibromes utérins se caractérisent par une prolifération bénigne du myomètre (couche musculaire interne) de l'utérus. Le fibrome ressemblerait alors à une petite boule dans une des parois de l'utérus, constituée de cellules musculaires, néanmoins sans aucune possibilité de dégénérescence en cancer. Ils prennent souvent de multiples formes, mais il existe parfois une localisation unique. Les fibromes utérins représentent la principale cause d'indication d’hystérectomie (chirurgie de retrait de l'utérus).

Un premier avis de traitement proposé 

Bien qu’elle n’ait pas eu de douleurs particulières, Juliette a observé plusieurs symptômes, notamment un total dérèglement de son cycle menstruel, une envie fréquente d’uriner ainsi que le changement étonnant de l’apparence de son ventre.
L’annonce du diagnostic a entrainé chez Juliette une douleur é psychologique, ne s’étant jamais vraiment inquiétée de son état de santé auparavant. De plus, elle en était encore plus touchée du fait que son conjoint et elle souhaitaient un enfant. Elle a en effet déjà subi une fausse couche au premier trimestre de grossesse et craignait que ça ne soit une conséquence de ses fibromes utérins.

Son médecin lui a donc proposé une myomectomie : l'ablation d'un ou de plusieurs fibromes utérins tout en préservant l'utérus. Cette intervention est très différente selon le type de fibrome, sa localisation et sa taille.
Juliette se demandait cependant si la myomectomie était la seule option qui s’offrait à elle et si un deuxième avis ne pouvait pas l’orienter davantage. Elle a alors découvert deuxiemeavis.fr sur le site internet de sa mutuelle.

Un deuxième avis pour mieux décider de son traitement 

Juliette a donc obtenu en 4 jours un deuxième avis sur sa prise en charge, rédigé par un Professeur spécialiste de sa pathologie. Celui-ci lui a alors expliqué que ses symptômes prouvaient bien la présence des fibromes utérins, que la myomectomie conviendrait parfaitement, mais qu’elle pouvait également tester une embolisation : l’injection de billes calibrées dans les artères de l'utérus, en passant par l'artère fémorale. Il lui a expliqué que l'intervention durait 30 minutes, nécessitait une à deux nuits d'hospitalisation et était moins invasive que la myomectomie. Les suites sont en général simples et le retour aux activités normales est possible une semaine après l’opération.

Grâce aux explications du médecin expert, Juliette a pu comprendre et connaître une alternative au traitement qui lui a été proposé initialement et s’est sentie plus rassurée. Elle va maintenant se renseigner sur l’embolisation et pouvoir peser le pour et le contre.

Nous lui souhaitons bon courage pour la suite de son parcours.

Vous vous posez aussi des questions sur votre traitement ? Un deuxième avis médical peut vous être utile. N’hésitez pas à en parler à votre médecin !


*Pour des raisons de confidentialité et de protection de la vie privée, le nom des personnes a été changé.