L'histoire d'Alexandre 31 ans, atteint d’azoospermie
Depuis bientôt trois ans, Alexandre* et sa compagne essaient d’avoir un enfant. Après avoir consulté un premier médecin et fait de multiples examens, Alexandre apprend qu’il est atteint d’azoospermie. On a constaté une absence totale de spermatozoïdes dans l’éjaculat, ce qui le rend infertile.
Pour connaître l’origine de cette azoospermie, Alexandre est orienté vers un urologue, qui est le spécialiste de l’appareil urogénital masculin. Ce dernier suspecte la présence d’une varicocèle, c’est à dire une varice du testicule. Un dysfonctionnement des valvules contenues dans une veine d’un testicule empêche le sang d’être drainé correctement vers le cœur. Le sang stagnant se réchauffe, ce qui provoque un affaiblissement des spermatozoïdes et donc une diminution de leur espérance de vie.
Le traitement de première intention est une embolisation sous anesthésie locale. On bloque la veine défectueuse afin que le sang soit orienté vers d’autres veines.
Une intervention chirurgicale de ce type est alors prévue pour Alexandre. Mais lors de l’opération, l’urologue ne retrouve pas la varicocèle qu’il avait vu à l’échographie, il ne pratique donc pas l’embolisation. Il profite tout de même de l’anesthésie pour effectuer des prélèvements.
Une orientation vers la procréation médicalement assistée
Après l’opération, plusieurs solutions sont proposées au couple, l’adoption et la PMA (Procréation Médicalement Assistée). On leur explique que des spermatozoïdes ont été retrouvés dans les prélèvements effectués lors de l’intervention et qu’ils pourront être utilisés dans le cadre d’une PMA, bien qu’ils ne soient pas mobiles. Il sera également possible de recourir à un don de sperme.
Cette annonce est une réelle désillusion pour le jeune couple. Alexandre et sa compagne sont dans l’incompréhension, pourquoi les oriente-t-on en PMA sans même avoir tenté un traitement médicamenteux ou chirurgical ? Cela fait déjà longtemps que le couple essaye d’avoir un enfant et la perspective d’entamer une PMA ne fait qu’éloigner encore un peu leur rêve de devenir parents.
Un deuxième avis pour comprendre le diagnostic et l’orientation thérapeutique proposée
Des doutes et de nombreux questionnements commencent à naître chez Alexandre et sa compagne qui décident alors de demander un deuxième avis. Grâce à deuxiemeavis.fr, Alexandre a pu recevoir en un jour l’avis d’un professeur spécialisé sur sa situation. Il a pu lui faire part de toutes ses interrogations et de toutes ses inquiétudes.
Le médecin expert éclaire tout d’abord le couple sur la pathologie dont souffre Alexandre. En effet, il existe deux types d’azoospermie, l’azoospermie excrétoire et l’azoospermie sécrétoire. Dans le cas d’une azoospermie excrétoire, la production de spermatozoïdes se fait normalement mais il existe une obstruction d’un ou plusieurs canaux qui compromet le passage des spermatozoïdes. Le traitement sera alors d’ordre chirurgical afin de désobstruer le canal par lequel transitent les spermatozoïdes et ainsi rétablir la circulation.
Alexandre lui n’a aucun problème au niveau des canaux servant à transporter le sperme. Il souffre d’une azoospermie sécrétoire, le problème réside dans la fabrication des spermatozoïdes et non dans leur transport. Les testicules ne produisent pas ou peu de spermatozoïdes.
Le médecin expert explique que la seule technique qui s’offre à eux est le prélèvement chirurgical de spermatozoïdes, s’il y en a. Ce qui a déjà été fait et qui a permis d’obtenir deux échantillons de spermatozoïdes, qu’on appelle paillettes. Cela permettra ensuite d’effectuer une fécondation in vitro avec injection intra-cytoplasmique des spermatozoides, également appelée FIV, qui consiste en l’injection de spermatozoïde dans l’ovocyte. Alexandre est donc rassuré quant à l’intervention qu’il a subie, elle n’aura pas été vaine.
C’est toujours une grande souffrance pour un couple ne pas pouvoir procréer, mais grâce à l’expertise du professeur en charge de leur dossier, Alexandre et sa compagne ont eu toutes les informations nécessaires à la compréhension de la maladie. Ils se sentent désormais plus confiants pour la suite de leur parcours.
Vous vous posez aussi des questions sur votre pathologie ? Un deuxième avis médical peut vous être utile. N’hésitez pas à en parler à votre médecin !
*Pour des raisons de confidentialité et de protection de la vie privée, le nom des personnes a été changé.
Publication le 26/04/2019 par Olivia Derrien
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