Deuxième avis, les 5 freins à lever pour oser franchir le cap

Pour certains, il est difficile de franchir le cap et d’oser demander un deuxième avis. Zoom sur les 5 freins qui retiennent certaines personnes malades et retardent la demande d’un deuxième avis.

La peur d’être infidèle à son médecin 

La relation du patient à son médecin est souvent une relation privilégiée. Au-delà du rapport soignant-soigné, des liens forts se sont parfois tissés depuis l’enfance, voire même au fil des générations. C’est par peur de froisser leur médecin et de lui être infidèle que certains patients hésitent à demander un deuxième avis. Pourtant, requérir l’avis d’un médecin expert n’est aucunement un manque de confiance. A chacun son domaine de compétences : il existe des hyper-spécialistes très pointus dans un domaine précis, des spécialistes qui vous suivent et vous prennent en charge notamment pour des organes particuliers (oeil, oreille, organes génitaux…) et le médecin traitant qui est votre référent, celui qui bénéficie d’une vision globale de votre santé. Les médecins sollicitent d’ailleurs d’eux-mêmes leurs confrères sur des questions pointues et n’hésitent pas à orienter leurs patients vers des spécialistes quand ils l’estiment nécessaire.

La peur de s’affirmer face au savoir du médecin

Même si elle tend à évoluer ces dernières décennies, la relation patient-médecin est historiquement une relation descendante et paternaliste, d’un sachant vers un patient passif. Dans cette configuration, le malade considère la parole de son médecin comme la seule qui vaille et n’envisage pas de demander une seconde opinion. Une relation de soins efficace résulte toujours d’une alliance thérapeutique, d’une décision partagée entre la personne malade et le professionnel de santé.

La peur de retarder la prise de décision

Dans certains cas, plusieurs options thérapeutiques s’offrent au patient qui peut avoir à faire un choix entre plusieurs traitements ou plusieurs interventions chirurgicales. S’adresser à un médecin expert de sa maladie prend alors tout son sens. Cependant, les délais de consultation en face-à-face avec un médecin sont souvent très importants et incompatibles avec la nécessité de commencer le traitement rapidement. Certains services de télémédecine proposent de réduire ces délais à quelques jours, comme en témoigne une utilisatrice de deuxiemeavis.fr : « [Pour consulter] un professeur en oncologie spécialisé dans le cancer que j'ai, il aurait fallu que je me déplace à Paris pour avoir la chance d'avoir un rendez-vous […]. Il faut souvent 2 voire 3 mois pour avoir un rendez-vous. La réponse [apportée par l’expert de deuxiemeavis.fr] a été très rapide, en 48h, et détaillée ».

La peur du coût de la consultation

Dans l’esprit de la plupart des gens, les termes « spécialiste », « expert », « consultation privée » riment avec dépassements d’honoraires. Selon leur spécialité et leur secteur d’activité, certains médecins sont effectivement autorisés à fixer eux-mêmes leurs tarifs. N’hésitez pas à vous renseigner en amont sur les coûts des consultations et des actes du médecin que vous souhaitez consulter. Et gardez bien à l’esprit que, pour la médecine traditionnelle comme pour la télémédecine, si l’Assurance maladie ne couvre pas vos frais, votre complémentaire santé le fait certainement.

La peur d’en savoir plus sur sa maladie

Il n’est pas toujours agréable de s’informer sur sa maladie. On peut avoir peur de découvrir des informations anxiogènes sur les risques, les effets secondaires, la convalescence. Certaines personnes préfèrent ainsi ne pas se renseigner pour ne pas savoir. S’il revient à chacun de faire ce choix, les études montrent qu’un patient qui s’informe sur sa maladie augmente considérablement ses chances de guérison.



Demander un deuxième avis médical n’est pas toujours simple mais la télémédecine facilite désormais cette démarche. N’hésitez pas à en parler à votre médecin pour qu’il vous accompagne.