Le virus connaît une période d’incubation de 2 à 3 mois dans l’organisme. A l’issue de cette période, le patient entre dans une phase aiguë de l’hépatite B, pendant laquelle, dans bon nombre de cas, il ne ressent aucun symptôme. Dans une très petite minorité de cas (1 %), la forme aiguë de la maladie devient fulminante. Cette forme est presque toujours mortelle en l’absence de transplantation hépatique. Mais généralement, l’organisme se débarrasse spontanément du virus à ce stade.
En revanche, chez les patients qui n’ont pas réussi à se défaire du virus, cette phase aiguë évolue vers une forme chronique de la maladie qui peut à son tour se compliquer d’une cirrhose ou d’un cancer du foie. Plus le patient est jeune, plus il a de risque de voir sa maladie évoluer vers une forme chronique. C’est généralement sous cette forme que la maladie est diagnostiquée.
L’hépatite B est une maladie fréquente. On estime que près de 250 millions de personnes souffrent d'une infection chronique par le virus de l’hépatite B dans le monde. La maladie serait à l’origine du décès de près de 780 000 personnes, chaque année, principalement à cause des cirrhose et des cancers du foie qu’elle a générés. En France, 185 000 personnes seraient porteuses du virus de l'hépatite B. Toutefois, l’incidence de cette maladie reste difficile à estimer, en raison de son caractère asymptomatique. Beaucoup de patients ignorent en effet qu’ils sont infectés par le virus.
Il existe néanmoins un vaccin qui protège de cette infection virale. Par ailleurs, une simple prise de sang permet de savoir si l’on a contracté ou non le virus de l'hépatite B.